Quid pro quo –
Alors que le duo se reforme, la situation devient plus dramatique, et ce toujours dans le plus pur genre du polar.
La mise au jour, très clairement dans cet épisode, d’une magouille immobilière, est un thème classique du polar justement et me fait penser à un livre que j’ai lu récemment : Vice Caché (Inherent vice) de l’écrivain américain Thomas Pynchon. Ce dernier publie habituellement des livres très confus avec une érudition assez étonnante, mais sur ce dernier, il installe un très bel hommage au genre qui nous intéresse dans un décor assez proche de Terriers, la Californie, mais dans les années 70. Si chez Pynchon, le héros est un hippie, le reste est assez similaire puisqu’il s’agit d’un privé qui fait éclater la vérité, en étant opposé, là aussi aux forces de l’ordre.
Je suis sur que vous me pardonnerez cette digression mais je pense que c’est l’atout principal que présentait Terriers : une incursion dans le polar qui est assez rare, bien que paradoxalement, assez accessible…