Je ne vous présente pas Sherlock dans sa version 2010. La première série de trois épisodes longs (90 minutes) a été diffusée sur France 4 puis sur France 2 et le service public s’était même fendu d’une campagne pub pour la lancer correctement !
Cette deuxième série aux même formats reprends l’intrigue où elle l’avait laissée nous apportant enfin la réponse à un cliffhanger relativement maousse.
Le duo de personnages étant souvent représentés (citons, un exemple parmi bien d’autres, les deux films de Guy Ritchie sur un registre Steampunk), il est nécessaire de se différencier et cette version moderne pour la BBC n’y échappe pas.
Dans ce but, la réalisation est tout à fait brillante. La représentation du raisonnement sur-développé d’Holmes par la succession de gros plans d’indices à la limite du subliminal force le respect.
L’utilisation en surimpression de textes qui viennent s’inscrire autour des acteurs pour appuyer le propos ou créer une couche supplémentaire de narration, comme dans cette scène ou le détective reçoit des textos (voir photo) alors qu’il est en conversation avec Watson et Mycroft, vient souligner une mise en scène inventive.
J’y reviens prochainement, mais en attendant, pas d’hésitations à avoir si vous ne les avez pas encore vus !
Visuel : Sherlock / BBC