[Rétro2010:6/6] Rubicon

And the winner is…. Rubicon diffusée sur AMC.
Centrée autour de Will Travers (James Badge Dale), un analyste dans une agence d’études spécialisée dans les documents des services secrets, Rubicon met en scène un complot de dirigeants qui manipulent certains événements internationaux pour servir leurs intérêts.

A l’opposé d’une série comme 24, il s’agit ici d’une intrigue à l’ancienne (proche du film Les trois jours du Condor) ou la machination se déploie sans avoir recours à l’action. Tout est dans la tension psychologique magnifiée par l’utilisation de plan simples et d’un rythme globalement lent.

Le point fort de la série repose sur la mise en valeurs d’acteurs tous très bons (et ils valaient mieux pour être malmenés par des scènes de gros plans tendus et souvent longs). Le rapport entre l’intensité du suspense et la simplicité de modestes décors est absolument ahurissant. La série ne souffre, selon moi, d’aucun défauts !

Avec Terriers que j’ai classé second, mes deux premiers choix sont donc des séries non-renouvelées. Mais si Terriers est passée assez inaperçue, ce n’est pas le cas de Rubicon, qui a marqué les esprits confirmant le statut exceptionnel d’AMC (Mad Men, Breaking Bad).

Un mot aussi sur des séries qui auraient peut être mérité leur place dans cette rétrospective :
– The big C que je n’ai pas encore vu et qui est tout à fait dans la lignée de ce que Showtime fait de mieux, le dramedy court.
– Detroit 187, un cop show à Motor City qui marque le retour de l’acteur Michael Imperioli (Sopranos) que je n’ai pas vue non plus.
– The Walkind Dead dont j’ai vu seulement le pilote et qui a été accompagnée d’un gros buzz sans être néanmoins épargnée par les critiques.
– The Pacific, que j’ai trouvé au moins aussi bon que Band of Brothers.
– Enfin, Treme, pour laquelle nous n’avons vu que le début mais qui est à voir absolument ! 

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Visuel : Rubicon / AMC