Hell on Wheels s01e08

Derailed –

Hell on Wheels se termine ce dimanche sur AMC après dix épisodes qui seront suivis par une seconde saison dont la commande a été annoncée.
Je prévois de faire un bilan complet lorsque j’aurais vu ce final en précisant pourquoi je ne l’ai pas retenue dans ma rétrospective 2011 mais je tenais à faire un post sur ce huitième épisode qui m’a éblouit…

Dans mon dernier post, je tentais de décrire un certain recul dans mon attrait pour cette série. Le début m’avait emballé et je pense maintenant avoir mis le doigt sur le facteur essentiel qui a fait défaut (ou au moins qui a nettement flanché) ensuite : la mise en
scène !
En regardant la liste des réalisateurs d’Hell on Wheels j’ai remarqué que les épisodes avec un supplément d’âme visuelle (les deux premiers et ce huitième donc) étaient signés  par David Von Ancken. C’est un spécialiste de la réalisation de séries (de Oz à Gossip Girl quand même…) mais il a aussi réalisé un western post guerre civile (tiens tiens !) du nom de Seraphim Falls.

La différence entre les autres épisodes et son travail tient essentiellement en deux paramètres. L’éclairage y est bien plus maîtrisé de sorte que les visages sont plus expressifs (voir première photo). Il est vrai qu’on est dans la boue et qu’il faut bien faire ressentir la crasse environnante au téléspectateur mais les épisodes 3 à 6 sont souvents plus blafard et sans contraste de couleur.
L’autre point, peut être plus subtil, est le choix des prises de vues. Von Ancken trouve des angles de caméra intéressants (voir deuxième photo ou le point est fait sur l’actrice, puis sur la bouteille avant de revenir sur l’actrice ). Les épisodes qu’il nous livre sont plus dynamiques et nous invite plus facilement au coeur de l’action.

Je trouve que les deux images qui illustrent ce post parlent pour lui et je me réjouis de savoir qu’il réalise le dernier épisode de la saison…

Visuels : Hell on Wheels / AMC