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La première saison de Girls s’est terminée de très belle manière. Vous avez peut être suivi mes posts réguliers sur cette série et auquel cas vous ne serez pas surpris de me voir écrire que nous tenons là un petit chef d’oeuvre !
Avant de mettre en avant quelques aspects qui m’ont touché durant cette saison, je tiens à dire que j’ai insisté auprès de ma chère et tendre pour qu’elle continue et ne s’arrête pas à une première impression mitigée. Elle s’est surprise à dépasser très vite ce léger rejet en s’appropriant les personnages aussi et cela me permet d’affirmer que si vous n’avez pas accroché dès le départ, Girls mérite une deuxième chance !

La bande son très variée qui accompagne les épisodes est un aspect qui m’a séduit d’emblée. Girls reprends ici en quelque sorte un flambeau porté les deux années précédentes par la regrettée How to make it in America sur HBO aussi.
J’ai souvent repris des morceaux pour illustrer mes billets et pour ce bilan, j’en ai choisis un en particulier assez représentatif selon moi de l’atmosphère musicale « Girlsienne ». Il s’agit d’un titre assez sucré et entraînant de l’artiste danoise Oh Land qui vit justement à Brooklyn (cela s’imposait) :



Pour les utilisateurs de Spotify, j’ai monté une playlist en réunissant les titres disponibles que l’on entend tout au long de cette première saison. Je vous renvoie vers le post concerné mais vous pouvez aussi consulter la rubrique Playlists !

Lorsqu’on me demande de quoi il est question dans Girls, je ne suis pas toujours à même de définir ce que la série représente à mes yeux et j’aligne quelques adjectifs plutôt réducteurs…
Dans une interview de promo entre Lena Dunham et son producteur Judd Apatow, elle définit Girls en parlant de ce stade ou elle n’est plus une fille et pas encore une femme, en affirmant crânement qu’il s’agit d’une citation de Britney Spears (sic) ! Il est beaucoup question d’innocence et d’une certaine naïveté assumée effectivement.
En reprenant la structure de Sex in the City (référence citée clairement dans le premier épisode) elle fait le choix de représenter à la fois un parcours très autobiographique et parallèlement celui de trois amies très différentes et pourtant très proches en cela qu’elle représente une même génération.
La diversité des thèmes abordés, souvent très frontalement, force le respect. On a parfois l’impression que l’on survole les choses mais cette multitude donne toute sa légèreté à la série.

En plus de thématiques marquantes, la forme est elle aussi exceptionnelle. Comme je le signalais dans mon premier post sur la série, Lena Dunham, avant de créer, produire, écrire, être interprète principale et réaliser plusieurs épisodes de Girls, était déjà responsable d’un premier film indépendant très remarqué et l’on retrouve ici cet univers.
Les décors aux couleurs chaudes de Brooklyn et ses environs (en particulier le nord du quartier, il est fait mention de Bushwick) offrent un cadre hétéroclite qu’ils soient en extérieur (de très beaux plans de rues la nuit) ou en intérieur (des appartements colorés que l’on devine au fil de plans souvent encadrés par des ouvertures de pièces, portes, couloirs).
L’utilisation de plans rapprochés très affectueux ajoute à cette réalisation une proximité avec les acteurs qui captive et renforce le propos de la série achevant de la transformer en oeuvre complète.

Après House of Lies, Girls est assez nettement mon deuxième coup de coeur de l’année !

VIsuel : Girls / HBO
Musique : Oh Land « white nights » (2011 Fake Diamond Rec) 

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