Political Animals est doublement d’actualité ces jours-ci ! C’est la dernière ligne droite dans les élections américaines et USA network a confirmé qu’il n’y aurait pas de suite à ce que nous pouvons désormais qualifier avec certitude de mini-série en six parties.
C’est vrai que le projet avec sa brochette d’acteurs mercenaires sentait bon l’odeur de poudre du six-coups sans munitions et il faut préciser que son créateur (Greg Berlanti) est depuis bien occupé puisqu’il produit Arrow sur la CW avec succès…
Après trois épisodes, tout ce que je reprochais au pilote est malheureusement toujours valable ! La mise en scène reste anecdotique, les séquences de flashback avec les sources de lumière accentuées sont affreuses et l’écriture aurait sans doute pu insuffler plus d’intensité.
On peut aussi y ajouter l’apparition de blanc assez fâcheux comme la situation de la journaliste entre les deuxième et troisième épisodes qui manque visiblement d’une scène ou deux coupées au montage…
Il faut tout de même souligner que les acteurs, et surtout les actrices (Sigourney Weaver, Carla Gugino, Ellen Burstyn et même Vanessa Redgrave dans cet épisode), tiennent la baraque ! Ils sont pourtant peu aidés par des textes qui auraient du, s’agissant de personnages politiques notamment, trouver un peu plus d’ampleur.
Le sujet politique de départ, même s’il est traité avec les défauts que je décris ci-dessus, reste pertinent et décris un environnement exotique (la cour suprême ou le rôle du sondagiste par exemple) que l’on ne connait pas toujours très bien dans nos contrées européennes.
Je nous vois bien aller au bout des six épisodes et malgré ces imperfections, j’avoue avoir été déçu d’apprendre qu’elle ne poursuivrait pas…
Visuels : Political Animals / USA network
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