Chicago Fire s01e03

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Je reviens rapidement sur Chicago Fire car après trois épisodes, la série est nettement plus intéressante. Tel le diesel d’un gros camion à lances d’incendie, les aventures de cette caserne de pompiers auront mis le temps pour prendre de l’ampleur.
Parallèlement, NBC s’est d’abord montrée timorée en se contentant de commander des scripts supplémentaires et puis, il y a de cela une dizaine de jours, elle annonçait la commande d’une saison complète dans la foulée d’audiences en net regain de forme pour la série.

Il est intéressant de constater dans un premier temps qu’après deux épisodes spectaculaires aux interventions musclées, couplées avec un montage dynamique, ce troisième volet est, à mon humble avis, plus intense en étant plus mesuré !
Ce basculement vers un mode de récit plus écrit favorise une certaine profondeur qui manquait aux débuts. Entendons nous bien, Chicago Fire reste un drama d’action très masculin et peu cérébral mais ces personnages y trouvent un peu de coffre et c’est essentiellement ce qu’il lui manquait.

Dans la continuité de cet argument, ce nouvel intérêt correspond aussi à l’émergence d’un ennemi autre que le feu (je n’entre pas dans les détails volontairement pour ménager ceux qui n’aurait pas encore vu l’épisode).
Après une intervention, l’un des héros se trouve confronté à un choix de valeurs à faire. Ces scènes sont particulièrement bien réussies et m’ont rappelées des séquences dans un tout autre genre vues dans NYPD Blue. Cette dernière présentait souvent ces basculements où une décision humaine implique des responsabilités et changements collectifs lourds.

Il est bien sûr encore trop tôt pour s’emballer mais après un tel épisode, il y a de fortes raisons d’être optimiste et le sériephile, toujours sur le qui vive, se gargarise de ces épisodes charnières aux conséquences à longs termes…