The McCarthys s01e01 “pilot”

(CBS) diffusée le jeudi soir depuis le 30 octobre
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Avec The McCarthys, j’en termine avec une trilogie consacrée aux nouveautés multi-caméra de rentrée et qui comprenait pour mémoire le faiblard Mulaney et la pimpante Cristela. Les comédies romantiques de cette rentrée ont trépassées et, malgré leurs défauts ainsi que l’annulation de The Millers, les bonnes vielles ficelles tournées en public semblent toujours tenir la route !
Un peu comme Cristela, il y a ce même point de départ d’une famille ethnocentrée dans The McCarthys. Sa programmation dans la foulée des mastodontes que sont Two and a half men, Mom et The Big Bang Theory ne sera pas négligeable car elle parvient difficilement à faire rire sur une accumulation de stéréotypes.

A Boston, Ronny McCarthy parvient difficilement à s’extraire de l’influence familiale. Malgré une offre d’un poste située dans la pas si éloignée ville de Providence, il finit par décider de rester pour prendre la place d’assistant coach de Basket que lui propose son père, bien qu’en tout bon homo qu’il soit il ignore tout de la discipline…


The McCarthys est – tout comme Mulaney et Cristela d’ailleurs – un récit semi-autobiographique. C’est une création de Brian Gallivan, authentique bostonien qui a grandit dans une fratrie aux origines irlandaises et auprès de laquelle il a également fait son coming out.
Mais l’histoire de cette comédie n’est pas un long fleuve tranquille. La série était prévue un an plus tôt. Un premier pilote avait été tourné en “caméra unique” (sans la présence du public donc) et le résultat avait été jugé trop « sombre ». Le projet est alors confié à Mike Sikowitz (Rules of Engagement) pour un pilote alors choisi en l’état par CBS.

Du cliché en veux-tu en voilà !
Dans ce pilote, Ronny est donc mal vu non pas parce qu’il préfère les hommes mais parce qu’il a l’audace de vouloir quitter la ville. Hormis cela, The McCarthys ne sont qu’un vaste cliché.
Ronny n’aime pas le basket et préfère regarder The Good Wife avec sa môman. C’est un très bon choix de série au demeurant même si l’on soupçonne un brin de corporatisme CBS quelque part. L’ex-assistant coach du père de famille décède soudainement d’une crise cardiaque mais tout le monde l’appelait justement “Fatty”. Les deux frangins de Ronny sont obnubilés par le basket, l’un affirmant même détester le théâtre ! Enfin, la famille organise une soirée suprise et invite le seul gay qu’ils connaissent, un grand échalas dans un splendide pull couleur lavande…

Tout cela est regrettable car il y a une belle dynamique au sein du casting. Tyler Ritter est plutôt bon dans le rôle de Ronny où il aurait pourtant très vite pu tomber dans la mièvrerie. Et puis il y a la toujours très talentueuse Laurie Metcalf (Roseanne, Getting On) qui interprète sa mère avec la répartie qu’on lui connaît.

Il est assez frappant de de constater que les dialogues sont très (trop ?) simplistes :

“As a two-time Boston Globe All-Star, I just want to remind you that I was a two-time Boston Globe All-Star.”

Et pourtant, ce sont souvent les saillies les plus efficaces ! Comme si ce retour vers la sitcom à papa était un aveu d’impuissance. Oui, on a essayé de moderniser la comédie mais comme on y arrive pas, autant revenir aux méthodes old school…

Visuels : The McCarthys / CBS

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