Je parlais hier de la fin de quatrième saison pour True Blood, environ six mois après sa diffusion et je vous propose aujourd’hui encore plus décalé avec le pilote de la comédie Louie qui date de fin juin 2010 tout de même ! Je précise qu’une troisième saison est attendue sur FX d’ici l’été.
J’ai souvent lu et entendu parler des aventures de Louie mais étant de manière générale peu sensible au Stand-up, je n’avais pas jugé bon d’essayer, tout en ayant en tête que je finirai par la voir ! Ce jour est finalement arrivé et je ne le regrette pas.
Un peu comme sur scène, Louie est très inspiré de la vie de son créateur (qui écrit, réalise et bien sûr interprète son propre rôle). Le principe de cette comédie consiste en plusieurs séquences de fiction en extérieurs entrecoupées d’extraits de spectacle sur scène.
La première bonne surprise concerne le style de Louie C.K. (son nom de scène). J’estime être un bon spectateur qui part dans le rire facilement mais en même temps, je n’ai pas beaucoup de curiosité pour les comiques de one-man. Pourtant sa performance dans les parties sous le feu des projecteurs m’a emballée !
Il ne recherche pas la phrase où chaque mot faire sourire. Il est même plutôt dans un style faux sérieux. Bref, un humour juste qui fait appel à la vie réelle de tous les jours.
Mais j’en arrive au passages de fiction. Il y en a deux dans ce pilotes et qui ont la particularités d’être indépendants. C’est la grande originalité de cette comédie que de proposer une structure tout à fait similaire à un spectacle de Stand-up dans le sens où elle peut se permettre d’enchaîner des scènes très variées qui seront reliées par les extraits sur scène d’une simple transition verbale.
Ces deux séquences sont aussi très différentes dans leur approche. L’une est plutôt de l’ordre de l’anecdote (la virée en bus scolaire) qui ne cherche pas forcément à provoquer l’humour et l’autre est un classique (le rendez-vous foireux) qui amène pour sa part une très forte dose de rires !
La réalisation de ces « apartés » est très brute et rappelle le cinéma indépendant américain. Il y a même presque quelque chose qui ressemble à Woody Allen dans les dialogues très dynamiques auxquels on peut ajouter une certaine mélancolie naturelle du personnage.
Voilà, j’ai très envie de poursuivre régulièrement cette série et par conséquent, j’y reviendrai prochainement ici pour approfondir mon avis.
Visuels : Louie / FX
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