Ouroboros – Prologue and aftermath –
Le tournant dramatique effectué dans le huitième épisode d’House of Lies semble se confirmer. Les deux derniers épisodes sont totalement singuliers en comparaison avec le reste de la saison, et ils le sont de manières diamétralement opposées…
l’épisode de la semaine dernière (le neuvième) était vraiment très drôle ! Je pense que c’est le plus réussi dans le registre comique pour l’instant.
La série y fait étalage de son incontestable originalité avec deux scènes assez mémorables (les entretiens et une virée nocturne complètement débridée).
Après avoir vu cet épisode, on peut sincèrement se demander pourquoi ne pas faire tendre l’ensemble vers ce genre d’épisode.
l’épisode de cette semaine (le dixième donc) est quand à lui presque entièrement dépourvu d’humour.
Si Marty (Don Cheadle) reste dans une position centrale (son personnage est aussi responsable de la tournure dramatique des évènements), c’est Jeannie (Kristen Bell) qui est sur le devant de la scène et cela permet d’aborder ce qui me déplaît dans HoL !
Je tiens tout d’abord à préciser que je n’ai rien à reprocher à la performance de l’actrice. Bell a le talent nécessaire pour assumer tout seule une série sur ses seules épaules.
Mais son personnage est ici franchement limité ! On remarque très vite en découvrant la série que les scénaristes n’ont pas souhaité la positionner sur le registre comique et on peut le regretter. A quelques exceptions près, elle se contente de scènes principalement rigides et sans chaleur.
Passons sur les scènes souvent parachutées avec son fiancé, on subit avec consternation dans cet épisode des confrontations avec sa mère qui sont à oublier au plus vite !
En définitive, Jeannie constitue le point faible de la série jusqu’à présent. De là à affirmer que les scénaristes visent principalement un public masculin il n’y a qu’un pas…
Visuels : House of Lies / Showtime
Le Sériel 