Nous voici de retour à Downton Abbey pour une troisième saison ! Le statut de la série est désormais très impressionnant, non seulement parce qu’elle a encore été récompensé aux Emmys récemment (Joanne Froggatt) mais surtout parce qu’elle est à l’origine d’une tendance lourde dans la production anglaise actuelle : les séries d’époque (Je parlais la semaine dernière de The Paradise par exemple).
Huit épisodes (seulement) sont prévus et nous devrions avoir, tout comme l’année dernière, un épisode spécial en plus qui sera diffusé à Noël.
Il m’est toujours difficile de définir ce qui me captive tellement dans ce tableau d’une famille aristocrate et ces multiples serviteurs. Le sujet est à vrai dire très éloigné de mes préoccupations habituelles.
Seulement voilà, il y a un ensemble d’actrices et d’acteurs qui touchent ici à la perfection de l’interprétation ! Il n’est d’ailleurs pas difficile après deux saisons de constater que malgré un soin tout particulier apporté aux décors et aux objets fastueux, ils sont LE véritable joyau de la série.
J’ai déjà écrit sur ce blog combien je trouvais la spécificité du jeu entre les personnages de Downton proche du théâtre ! Il faut savoir que son créateur, Julian Fellowes, fût auparavant acteur et notamment sur scène. La vivacité des dialogues, la manière dont les acteurs s’interrompent et une prédisposition pour les scènes de groupe sont des éléments qui témoignent de cette filiation.
On retrouve la famille Grantham au printemps 1920 quelques mois après que nous les ayons quittés. Je ne vais pas vous révéler le contenu de l’épisode mais sachez qu’il s’y passe déjà plusieurs événements importants.
Le début s’effectue en douceur et ne laisse pas présager une belle montée en puissance avec un très beau final. Nous voici donc de nouveaux embarqués et très anxieux de découvrir la suite…
Quelque chose me dit que je n’attendrai pas Noël pour vous reparler de Downton !