Pour ce post, je crois pouvoir parler d’une première sur le blog ! En effet, c’est la première fois que je présente une série québécoise. Tu m’aimes-tu est une série qui a été diffusée sur Radio-Canada en cette rentrée. Suite à de faibles audiences, le treizième épisode s’est avéré être le dernier et la série n’aura pas droit à une seconde saison.
Avant d’en parler un peu plus, je vous recommande de visiter ce texte signée Ladyteruki qui m’a convaincu de découvrir cette série.
Tout commence lorsque Fred aperçoit son ex avec un autre homme dans un bar. Son meilleur ami David, présent avec lui, découvre alors que Fred s’est fait plaqué il y a deux semaines et se rend très vite compte qu’il vit très mal la situation…
Dès ce pilote, nous suivons les relations plus ou moins proches d’une brochette de personnages aux prises avec des relations amoureuses compliquées. Si le concept n’est pas nouveau, il a le mérite ici d’être installé avec beaucoup de naturel et de sincérité.
On parle souvent de barrière de la langue et j’aurais presque envie de parler de barrière de l’accent dans le cas présent ! Certains parmi vous se hérissent peut être sur l’emploi de cette expression mais elle représente bien ce que l’on peut ressentir en étant confronté à ce français que l’on entend bien trop peu en France.
Une fois que l’oreille s’est habituée, le plaisir est immédiat ! Entendre ces expressions qui nous sont inconnues,ainsi qu’une utilisation de la langue si proche et pourtant si lointaine se révèle tout simplement jubilatoire.
Et puis la mise en scène est très belle de surcroît ! Le réalisateur, un certain Podz (qui avait officié sur Xanadu), amène de belles couleurs dans des décors modernes pourtant très froids et impersonnels.
L’un des personnages (Fred) étant photographe, plusieurs procédés qui permettent d’intercaler des photos, ajoutent une dimension très originale à Tu m’aimes-tu !
Alors d’accord, je vous parle ici d’une série qui n’ira pas plus loin qu’une saison mais si la curiosité d’en découdre avec le québécois ne vous a pas titillé, Tu m’aimes-tu n’en reste pas moins une peinture désarmante des relations de couple contemporain qui mérite toute l’attention du sériephile…
Visuels : Tu m’aimes-tu / Radio-Canada
J’ai été moi aussi agréablement surprise par cette série canadienne (et aussi grâce à LadyTeruki). L’ambiance et les personnages m’ont complètement emballé. Une saison deux aurait été bienvenue mais je me contenterai de l’unique saison que l’on a eu.
Les procédés utilisés m’avaient enthousiasmé, si simple mais pourtant chaleureux. Bref, à ne pas manquer.
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