Girls s01e03 « bad friend »

(HBO) 10 épisodes pour la saison 2 en cours et 12 pour la prochaine !

Je n’avais pas encore pris le temps d’écrire sur cette seconde saison de Girls. A ma décharge, le post coup de coeur qui la plaçait en tête de gondole de ma rétrospective est encore assez récent !
Depuis, et après moult rumeurs et confidences (Dunham, Apatow) qui allaient dans ce sens, nous avons eu confirmation qu’il y aurait une troisième saison, allongée cette fois-ci à douze épisodes (les tournages débutant dès mars, ce qui pourrait indiquer une diffusion dès la rentrée, sait-on jamais…).

La série reprends où on l’avait laissé, avec le même souffle, la même intensité et cette même urgence qui la rend si unique. il est bien sur encore trop tôt pour se lancer dans le jeu des comparaisons afin de déterminer si le niveau est en progression… ou pas. Simplement, il y deux détails que je voudrais souligner ici et qui vont pour l’instant vers la consolidation des acquis !

Dans les deux premiers épisodes, on découvre une nouvelle conquête d’Hannah. Il se nomme Sandy et c’est un certain Donald Glover qui se charge de le personifier à l’écran. Les amateurs de Community le connaissent bien et c’est aussi un artiste qui signe sa musique sous le nom de Childish Gambino. Ce n’est d’ailleurs pas trop surprenant lorsque l’on connaît la propension de Lena Dunham à se nourrir d’une certaine hype afin de la recycler dans sa série.
Il est assez réjouissant de le voir apparaître dans Girls et c’est tout à fait dans la continuité de la première saison qui ménageait une belle place de guest aussi pour Michael Imperioli (The Sopranos) dans le neuvième épisode.

Ce troisième épisode reprends aussi avec force un cheval de bataille découvert lors de la première saison : la confrontation de scènes aux tonalités parfaitement dissemblables ! On y voit, parallèlement, Marnie dans un bar un peu coincé où l’on s’extasie pour le sauvignon blanc et, dans la scène suivante, Hannah accompagnée d’Elijah en plein sniffage de cocaïne sur les toilettes peu ragoûtantes d’une boîte de nuit très animée…
Dans ces deux directions, aussi absurdes que soient les situations, le récit reste fidèle à l’authenticité de ses personnages et, cerise sur le gâteau, se permet même d’enfiler des gags à répétition ! Je ne vois pas beaucoup d’équivalents à même d’alterner le chaud et le froid avec autant d’applomb et de facilité.

Chez HBO, ils ont tendance à renouveler facilement. Sauf accident, La deuxième saison est souvent au rendez-vous. Le cap se situe par conséquent à la commande de la troisième. En obtenant la sienne si rapidement, nul doute que Girls devrait faire bon bout de chemin sur la chaîne câblée…