The Americans s01e01

(Fx) 13 épisodes prévus –

Cette semaine est assez cruciale pour l’amateur de séries US ! C’est aujourd’hui que Netflix publie l’intégralité de la première saison d’House of Cards (voir ma présentation) et, mercredi dernier, FX lançait The Americans !
Vous vous souvenez peut être de cette affaire qui avait fait grand bruit en 2010 ! Le FBI réalisait alors un coup de filet spectaculaire en arrêtant 10 agents russes parfaitement infiltrés dans la société. Ils seront par la suite échangés avec des prisonniers incarcérés en Russie dans un deal d’espion assez flou comme il se doit dans ce genre de situation.
Ces événements ont inspiré Joe Weisberg, ancien de la CIA recyclé en scénariste (Falling Skies, Damages) et qui a eu l’idée de développer l’idée dans un contexte où les relations en américains et russes étaient bien plus hostiles : la guerre froide.

La série se situe donc dans les années 80 et utilise une bande son d’époque bien choisie. Le morceau qui ouvre et ferme l’épisode est signé des Fleetwood Mac et je vous propose de l’écouter de suite :

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Les Jennings sont un couple d’agents russes infiltrés ! Ils sont tellement bien infiltrés qu’ils habitent une belle maison dans la banlieue de Washington où ils y élèvent deux enfants. Sauf que les Jennings ont pour passe temps de filer et d’intercepter un traitre russe qui s’est livré aux autorités américaines et que, vous vous en doutez, ce ne sera pas une partie de plaisir. Les choses se compliquent encore un peu plus lorsqu’un agent du contrespionnage au FBI s’installe dans la maison d’en face…

Je fait partie de ceux qui attendaient impatiemment la série et c’est avec beaucoup de plaisir que j’ai pu constater que ce pilote répondait à mes attentes ! Alors que j’ai vu l’épisode hier soir, j’ai toutefois envie de modérer cette excitation et c’est pourquoi je ferai simple dans ce premier post (sous-entendu, j’y reviens après quelques épisodes afin d’avoir un peu de recul).

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La dimension de l’espionnage dans ce contexte de l’ère Reagan est effectivement intéressante mais, au delà de ça, la force du couple principal focalise déjà toute l’attention. Keri Russell (Felicity, Running Wilde) et Matthew Rhys (Brothers & Sisters) sont déjà très bons !
Le soin apporté à la reconstitution est, lui aussi, admirable ! Il est bien évidemment plus simple de reproduire le début des années 80 que la période temporelle de Mad Men par exemple mais The Americans nous transporte aisément dans ce passé pourtant pas si lointain. Elle est bien aidée en cela par une mise en scène qui s’appuie sur des teintes primaires (Rouges, Jaunes, bleues) et des séquences qui n’hésitent pas à moutonner pour vieillir les ambiances à la luminosité un peu trop dure.

C’est un départ vraiment réussi et il me tarde de découvrir la suite pour pouvoir la remettre en question un peu plus profondément ! On surveillera surtout l’évolution du récit (l’espion russe est-il si occupé que ça ?), on gardera aussi un oeil sur la forme (Thomas Schlamme signe le prochain épisode) et puis on écoutera la suite de la bande son en espérant que le choix Phil Collins était un accident !

Visuels : The Americans / FX
Musique : Fleetwood Mac « Tusk » (1979 Warner)