(Cinemax) 10 prévus et deuxième saison de 10 épisodes également commandée
Comme promis, je reviens sur Banshee ! Actuellement diffusée sur Cinemax, elle s’affirme un peu plus chaque semaine comme l’archétype d’une série de genre décomplexée.
Après cinq épisode, nous nous trouvons donc à mi-saison et il est temps de dresser un premier bilan.
Comme pour True Blood, le générique de fin a son importance. J’ignore si c’est Alan Ball (producteurs sur les deux séries) qui en est l’instigateur mais c’est quelque chose qui me plait particulièrement. En effet la série vampiresque d’HBO reprend la plupart du temps pour intituler ces épisodes le titre du morceau musical destiné à accompagner le générique final. Pour Banshee, le petit plus se déroule après générique où l’on découvre une courte scène supplémentaire, dans la continuité de ce que l’on vient de voir. Elles ne sont pas cruciales mais on sent à chaque fois que les réalisateurs s’emparent de cet extra pour ajouter un point final à l’épisode. C’est à l’image de la série, un détail qui n’est pas une originalité en soi mais qui traduit une forte volonté d’accompagner de manière imaginative un récit plutôt simple au départ…
La bande son de la série est très orientée blues-rock et le morceau qui conclut cet épisode ne fait pas exception puisqu’il s’agit du suédois et néo-orléanais d’adoption Anders Osborne qui est à l’honneur :
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La recette de Banshee pourrait se résumer ainsi : poursuites jusqu’à l’invraisemblable, parties de jambes en l’air très explicites et combats de préférence à mains nues ! On se doute assez vite que la petite ville de Pensylvanie n’est pas un patelin tranquille de campagne mais le job de shériff y est particulièrement compliqué. tout l’art de ce type de récit consiste à combiner des intrigues qui sont par définition dans l’exagération avec un cadre qui se doit d’être suffisamment réaliste pour rester accessible au plus large public. Je crois que c’est la première réussite de la série que d’avoir accomplit cet exploit, et cela sans bénéficier d’un casting extraordinaire.
La deuxième clé du succès de la série est à mettre au crédit des scénaristes ! Le caractère imprévisible des évènements continue de perdurer après cinq épisodes. Il est toujours très difficile de prédire ce qu’il va se passer durant la scène suivante. Le sériephile est particulièrement sensible sur ce point. Le maintenir dans un état d’interrogation le plus longtemps possible est l’assurance quasi-systématique de le rallier à sa cause. C’est d’autant plus prépondérant dans le cas présent car il s’agit d’un récit très primaire.
Banshee, c’est un peu le casse parfait. Sans moyens extraordinaires, les créateurs de la série ont assemblé une série de genre solide et divertissante. Je souhaite sincèrement qu’ils arrivent à maintenir cette tension constante le plus llongtemps possible.
Visuels : Banshee / Cinemax
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