(Showtime) 12 épisodes prévus et troisième saison déjà annoncée
Après un premier bilan à mi-saison consacré hier à Banshee, je vous propose un premier bilan après le premier tiers de la seconde saison d’House of Lies, actuellement en cours de diffusion sur Showtime.
Comme vous pouvez le voir sur le visuel ci-dessus, cette saison est l’occasion pour la série de bénéficier de l’apport de guests. C’est le cas dans cet épisode avec Matt Damon donc et ce sera aussi le cas du suivant avec Lisa Edelstein (House). Mais au delà de ces piges, il me tenait à coeur de vous parler de la série car elle est revenue vraiment renforcée, plus sûre de ces forces et surtout plus régulière.
Le principal changement dans la série concerne le personnage de Marty (Don Cheadle). La saison passée, son rôle était central et cela passait par ces apartés durant lesquels tout se figeait autour de lui afin qu’il puisse s’adresser directement au téléspectateur. Dans cette deuxième saison, le changement est radical, le premier épisode se concentre même sur Jeannie (Kristen Bell). Marty garde ses petites oeillades qu’il nous adresse pour commenter ou appuyer certaines scènes mais c’est bien plus discret.
Cette rupture est clairement l’affirmation d’une meilleure répartition de l’importance des personnages. On aimerait voir Jeannie un peu plus, Clyde sous un jour un peu plus positif et Doug the Gugg un peu moins naïf mais cela va dans le bon sens.
Mais puisque l’on parle de répartition, c’est aussi le cas pour le dosage entre drame et comédie. L’année dernière, les choses étaient bien délimitées à l’échelle d’un épisode. Pour l’instant, la seconde saison permet de toucher à tous les les registres au sein du même épisode. En gardant la même fluidité, House of Lies se permet désormais de s’intéresser à Monica par exemple, sans qu’il n’y ai un lien direct avec Marty. C’est aussi une conséquence de longévité de la série. Les personnages secondaires sont bien installés et les scénaristes ont plus de facilité à les placer dans des intrigues à tiroir.
Tout porte à croire que le retour de l’équipe Galweather sera donc synonyme de maturité ! Les quatre premiers épisodes sont tous aussi intenses les uns que les autres et les trous d’air semblent avoir été gommés. C’est tout l’intérêt de la série qui s’en trouve décuplé !
Visuels : House of Lies / Showtime