(FX) 3 épisodes diffusés sur 13 prévus
On poursuit cette semaine consacrée au rituel du troisième épisode avec The Americans ! Après un départ canon, les audiences ont nettement fondu pour le deuxième et ce troisième volet.
The Americans est pourtant l’une des nouveautés, si ce n’est la nouveauté la plus réussie de ce début 2013 !
Après un pilote très musical, les deux épisodes suivants sont beaucoup plus sobres. On entend toutefois ce titre des anglais de Roxy Music en fin d’épisode :
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Alors que j’écrivais mon précédent post sur la série, à l’occasion du pilote, j’avais repéré ce troisième épisode car on annonçait Thomas Schlamme à la réalisation. Ce dernier est un des rares metteur en scène qui se permet d’être reconnu dans un domaine où ce sont les scénaristes qui sont rois ! Il est souvent associé à Aaron Sorkin, pour lequel il signa plusieurs épisodes, au sein desquels il développa ces séquences dites « walk & talk » très dynamiques. C’était donc l’occasion pour moi de découvrir son travail et je n’ai pas été déçu.
D’une esthétique plutôt sobre (notamment en comparaison du premier épisode), le tour de force est à observer à travers les scènes d’extérieur (point de rencontre, filature et interception). Ces passages sont impressionnants de tension et donne une vraie crédibilité à la dimension espionnage de la série. Avant cet épisode, tout se déroulait essentiellement de nuit (facteur très arrangeant pour une série d’époque) et Schlamme place ici l’action en plein jour pour ce qui est déjà comme un passage visuellement crucial.
Mais qu’en est-il du double récit ? J’écris double car vous l’avez compris, The Americans confronte intrigues d’espionnages avec une structure familiale.
J’en parlais plus haut, la partie KGB/FBI est vraiment convaincante. On alterne parfaitement entre les scènes d’organisation du quotidien et les intervention plus musclées. Quand à l’intrigue de maison, j’apprécie son positionnement en appui de la première. En effet, les passages avec enfants ou voisins sont toujours placés sous le spectre de la double identité des parents. Si la série dure, il sera alors temps de s’éloigner de l’espionnage mais il est nécessaire de s’imposer d’abord sur le coeur de cible.
Enfin, le duo d’acteurs principal (Keri Russell et Matthew Rhys) effectue pour l’instant un sans faute ! Que cela soit individuellement ou dans l’alchimie d’un couple très particulier, ils délivrent, tout deux, la performance qu’il faut.
The Americans me plait énormément ! Sauf accident de parcours, nous tenons là l’une des séries de l’année !
Visuels : The Americans / FX
Musique : Roxy Music « sunset »
(1973 Island Rec.)
Ah moi aussi j’ai bien aimé cet épisode, plus réussi et prenant que le précédent !
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