(USA Network) Saison 3 à venir cet été
Je pense que vous avez désormais compris que l’un des objectifs de cette semaine consacrée au séries que nous suivons avec du retard, était aussi l’occasion d’évoquer le contraste qui peut s’installer dans la manière d’appréhender des calendrier de diffusion très différents. Lundi je vous parlais de Sherlock avec ces deux saisons de trois longs épisodes, mardi, je vous parlais de The Killing un temps annulée mais depuis ressuscitée et hier, il était question d’American Horror Story à la programmation plus régulière chaque automne !
Aujourd’hui, je vais vous parler de Suits et c’est encore un autre cas de figure ! La saison deux qui s’est achevée il y a un peu plus d’un mois, faisait ses débuts au mois de juin l’année dernière. Dix épisodes auront été diffusés pendant l’été puis, c’est au début de cette année que sont venus les six derniers.
Ce n’est pas sa diffusion scindée en deux parties qui pourrait expliquer notre retard et je ne pense pas pouvoir vous fournir de raison objective pour le justifier ! J’ai plutôt envie de me concentrer sur la défense de cette série judiciaire inventive. The Good Wife aurait pu mériter sa place mais, je ne me fais pas de soucis pour elle et j’y reviendrai forcément un jour ou l’autre dans cette colonne (surtout lorsqu’on sait qu’elle vient d’obtenir la commande d’une cinquième saison).
Si vous ne connaissez pas encore Suits, je vous renvoie à mes posts sur la série pour y lire une vraie présentation.
Suits, c’est avant tout une série avec des avocats qui ne fréquentent pas les tribunaux ! En disant cela, on remarque déjà une certaine audace. Et pourtant, la série se délecte tout autant de joutes verbales, mais ces dernières se déroulent dans le cadre de bureaux aussi modernes que froids et austères. Cet environnement contraste fortement avec une complicité entre les acteurs qui réchauffe le sériephile au plus haut point.
Pour parvenir à ces relations si recherchés dans toute fiction un peu ambitieuse, il aura d’abord fallu assembler ce casting malin et pertinent. Les acteurs (comme Gabriel Macht et Patrick J. Adams) ne sont pas des pointures (même si leur côte a sûrement dû grimper depuis) mais ils s’imposent de manière précise dans leurs rôles respectifs.
Il y a aussi ce subtil équilibre entre hommes et femmes (3 actrices et 3 acteurs principaux) et je dois vous confesser ma grande faiblesse pour le clan féminin de la série…
Nous nous trouvons encore aux débuts de la saison 2 et il serait prématuré d’affirmer qu’il n’y a pas la même énergie que lors de la saison précédente. Suits est tout de même une vraie trouvaille sur un genre pourtant ultra-balisé.
Visuels : Suits / USA Network
Le Sériel 
Au contraire une trame narrative puissante se construit dans cette saison et casse le rythme très procédural de la série. Mais il faut avancer un peu plus dans les épisodes pour la voir vraiment s’installer.
À mon sens, cette saison 2 a plus d’énergie que la première.
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Ah tant mieux !
En tout cas la fin de l’épisode (le depart de Donna) était très poignante…
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Tu verras cette seconde saison est différente et dans un sens tu as bien fait d’attendre parce que tu vas pouvoir la regarder d’une traite, sans cette mega pause de mi saison qui a été abominablement longue et qui selon moi a cassé la dynamique de la saison. Bref, encore une série que j’aime beaucoup parce qu’elle est différente, qu’elle repose sur des personnages assez atypiques avec un pouvoir de sympathie énorme, même Louis. Et parce que la scène de fin… ouais enfin tu verras ! 😉 Ah oui et parce que Gabriel Macht aussi… 😛
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