(A&E) 9 épisodes déjà diffusés sur 10 et saison 2 comandée.
J’ai pris un petit peu de retard avec la diffusion de Bates Motel ! La semaine prochaine, la série va conclure sa saison 1 et si elle s’est avérée sérieuse (et suffisamment convaincante pour pousser la chaîne à renouveler), je souhaitais tout de même vous livrer succinctement mon sentiment mi-figue mi-raisin (soit un peu comme Hemlock Grove dont je vous parlais hier).
Avant ce sixième épisode, on attendait de l’action et on allait effectivement l’avoir ! Mais au lieu de faire des révélations (ce que j’évite la plupart du temps… enfin presque !), il est plus intéressant de se demander pourquoi nous avions ses attentes ? Après tout Bates Motel est un drama si ce n’est LE drama classique le plus soigné formellement cette saison (avec une photo fantastique notamment). Le cast était prometteur et confirme allègrement avec beaucoup de talent (j’en disais du bien dans mon premier post). Mais si la mayonnaise prend, elle reste néanmoins sans saveur !
En suivant un certain avis général, je m’étais rangé à l’idée qu’il fallait du rebondissement pour que la série nous fasse enfin chavirer. Sauf que les événements se précisant, l’attrait ne s’en trouve pas renforcé. Je vais donc tenter une amorce d’explication :
En souhaitant créer cette atmosphère au décalage temporel confus (l’action se situe à notre époque mais de nombreux subterfuges renvoient au passé et font le lien avec l’oeuvre originale d’Hitchcock) une distance s’est crée. Alors qu’on voudrait vibrer avec les personnages principaux, l’univers qui les contient installe une sorte de brouillard qui les éloignent du téléspectateur…
J’y reviens prochainement pour confirmer ou infirmer cette théorie. Mes espérances n’en sont pas moins grandes pour le final !
Visuels : Bates Motel / A&E