(Netflix) 13 épisodes dispo simultanément le 11 juillet
Pas de trêve estivale pour Netflix ! Non content d’avoir déjà lancé House of Cards, Hemlock Grove et Arrested Development depuis le début de l’année, le service de vidéo instantanée va proposer un dramedy prometteur, en plein mois de juillet, intitulé Orange is the new black.
Comme pour les trois précédentes séries, elle sera mise à disposition de ses clients en intégralité. Ils auront ainsi la possibilité d’enchaîner (de binge-watcher pour emprunter le terme à la mode) les treize épisodes dès le premier jour si le cœur leur en dit.
Piper Chapman est une une newyorkaise sans histoires. Seulement voilà, il y a une dizaine d’année, après ses études et sous le coup d’un désir d’évasion (un peu risqué je vous l’accorde), elle avait aidé une copine peu recommandable en trimballant une valise pleine d’argent sale qu’elle était parvenu à faire passer en Europe. Alors qu’elle mène une vie tranquille quelques années plus tard, cette affaire refait surface et elle est condamnée à purger une peine de quinze mois de prison dans un pénitencier pour femmes du Connecticut…
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Orange is the new black est d’abord un livre de Piper Kerman dans lequel elle décrit cette période de sa vie peu commune. Un extrait de son récit (que je vous recommande chaudement si vous lisez l’anglais) ainsi qu’une interview sont accessibles en ligne sur le site de Marie Claire.
A l’origine de cette comédie dramatique, on trouve une spécialiste du genre, récemment disponible suite à la fin de sa série emblématique : Jenji Kohan. Avec un père et un frère déjà dans le métier, elle fait ses débuts avec un premier épisode sur le petit écran pour Le Prince de Bel-Air avant de travailler sur plusieurs projets dont Gilmore Girls ou Sex and the City. Mais on la connaît surtout pour son rôle de créatrice et de showrunner sur Weeds (dont la huitième saison s’est achevée l’année dernière après 102 épisodes).
Elle constitue à n’en pas douter un beau pedigree pour une Netflix forcément en quête de légitimité sérielle ! Ce personnage de femme emprisonnée (et donc plongée dans un contexte étranger) n’est pas sans rappeler Weeds d’ailleurs. Il est difficile d’estimer à quel point le genre du dramedy (qui fait les beaux jours des chaîne câblées depuis plusieurs années) est en mesure de plaire aux clients du service de VoD. Mais, à la lire en entretien, elle s’est démenée pour obtenir les droits du livre original et les responsables de Netflix lui aurait laissé toute liberté !
Côté distribution, c’est Taylor Schilling qui a été choisie pour le rôle principal. Elle a notamment été au générique d’Argo et elle n’est pas non plus novice sur le petit écran puisqu’elle incarnait l’un des personnages principaux de la série médicale Mercy. Autour d’elle, vous pourrez découvrir un mélange assez étonnant entre l’expérimentée Kate Mulgrew (Star Trek Voyager, The Black Donnelys), un certain Jason Biggs (American Pie) ou bien encore Laura Prepon (That ’70s Show, October Road).
Enfin, une petite anecdote pour terminer ce petit aperçu ! Si vous connaissez Weeds, vous avez sûrement en tête (ou plutôt dans les oreilles) ce générique dont la musique était interprétée de façon différente à chaque épisode. J’ai appris que Kohan s’était entourée de l’artiste Regina Spektor, à qui elle a demandé de composer spécialement pour le thème de la série.
Netflix devrait donc continuer à faire l’événement cet été, pour notre plus grand plaisir.
Visuels & Vidéo : Orange is the new black (Netflix)
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