(Arte/ABC1) minisérie en 8 parties à partir du 5 septembre
La rentrée sérielle d’Arte se présente sous le signe des antipodes puisqu’avant de découvrir un regard sur la Nouvelle Zélande avec le Top of the Lake de Jane Campion en novembre, nous sommes conviés en Australie dès demain avec la Gifle !
The Slap (son titre original) est une oeuvre bien connue des sériephiles car elle avait connu un franc succès et de nombreuses distinctions, bien au delà de son pays d’origine.
En ce qui me concerne, j’avais chroniqué ici le premier épisode en novembre 2011. La chaîne publique australienne ABC1 (à ne pas confondre avec l’américaine ABC) l’avait diffusé à partir du mois d’octobre et le buzz s’était alors propagé comme une traînée de poudre dans le milieu des amateurs de séries, replaçant ainsi le pays des kangourous sur la carte !
A l’époque je pensais y revenir après en avoir terminé avec les huit épisodes et puis je n’ai pas été plus loin. En aprenant qu’Arte allait diffusé la Gifle, j’ai revu cet épisode afin de voir si mon avis avait évolué…
Dans la banlieue de Melbourne, une famille se réunit pour fêter l’anniversaire de l’un d’entre eux. Tout semble se dérouler pour le mieux jusqu’à ce qu’un enfant de 3 ans qui jouait dangeureusement avec une batte de cricket soit giflé. Cette simple claque aura de grandes conséquences…
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La Gifle est une adaptation d’un roman de Christos Tsiolkas qui se présentait déjà sous la forme de huit chapitres comptant le point de vue de huit personnages distincts. Le récit fait la part belle aux tensions au sens larges qui peuvent déchirer les relations humaines de la société modernes.
Le casting assemblé pour cette mini-série est très convaincant. Il m’a semblé bien plus précis que lors de mon précédent visionnage. On retrouve Melissa George, passée par Hunted depuis et qu’on retrouvera dans The Good Wife cette année. Mais c’est la jeune Sophie Lowe qui m’a marqué. Nous aurons, elle aussi, l’occasion de la revoir dans une grosse production américaine cette année puisqu’elle tient le rôle principal du spin-off Once Upon a Time in Wonderland.
J’ai retrouvé, par contre, les mêmes sensations en ce qui concerne la mise en scène. L’ensemble est très simple. Il y a quelques trouvailles dans le montage mais nous sommes loin du travail de Jane Campion qu’il sera possible d’observer par la suite sur Arte.
Pour conclure, la Gifle est un drama contemporain particulièrement réussi. Son origine australienne lui confère une ambiance légèrement exotique du meilleur effet pour nos yeux trop habitués aux mêmes environnements américano-européens.
Bravo à Arte pour son flair, une fois de plus, car la Gifle est une série cinglante qui n’a pas pris une ride.
Visuels & Vidéo : La Gifle / The Slap / Arte / ABC1
Un avis sur « La Gifle part 1/8 »